Blog SNPTES de l'académie de Dijon

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mercredi 23 juin 2021

Compte rendu de la réunion bilatérale SNPTES / Président, VP RH

Suite à une demande d’audience, le Président Vincent Thomas et Stéphane Tizio, vice-président délégué aux ressources humaines et à l’action sociale, ont reçu une délégation du SNPTES, il y a quelques semaines. 

Nous avons abordé les questions suivantes : 

  •  La répartition uB de la Nouvelle bonification indiciaire (NBI), 

  • La revalorisation triennale des primes IFSE pour les filières BIB et ITRF, 

  • L’évolution de la charte des contractuels et la revalorisation des grilles de salaires, 

  • La mobilité interne dans la filière AENES, 

  • La transparence sur les “primes d’encadrement” de fin d’année, 

  • La mise en place du forfait mobilité durable, 

  • La question (alors d’actualité) concernant la journée du 14 mai dernier (pont de l’ascension).

 

  • La répartition uB de la Nouvelle bonification indiciaire (NBI) : 

Le SNPTES a souhaité revenir sur la répartition des NBI à l’uB afin de connaitre la nouvelle cartographie en place.  En effet depuis la dernière mise à jour présentée en Comité technique (CT), des NBI ont été supprimées ou réattribuées pour cause de départ ou de suppression de poste. Le SNPTES demande la plus grande transparence sur cette question. Il n’accepte pas que des attributions ou réattributions puissent être actées sans concertation avec les représentants des personnels et consultation du CT. Le manque de NBI attribuées est criant et génère potentiellement d’importantes disparités de traitement et de rémunération entre les personnels.   

Le président nous a répondu que la cartographie à jour allait être éditée par les services RH afin d’être présentée en CT.  

 

  • Revalorisation RIFSEEP ITRF et BIB : 

Le SNPTES a indiqué au président qu'à l'instar de ce qui s'est pratiqué pour la filière administrative, une revalorisation triennale doit s'appliquer pour les filières des personnels des bibliothèques et ITRF. Cette mesure de revalorisation trois ans après la mise en œuvre de ce nouveau système indemnitaire est prévue par la règlementation RIFSEEP. Afin de respecter l’alignement des primes entre les trois filières BIATSS, le SNPTES demande que la revalorisation s’applique cette année aux ITRF et BIB. 

Le président nous a informé qu'un groupe de travail sur l'indemnitaire devrait se réunir début juillet pour traiter de ce sujet. 

Le SNPTES reste particulièrement attaché à ce que de nouvelles disparités entre filières ne voient de nouveau le jour.  

 

  • L’évolution de la charte des contractuels et de la revalorisation des grilles de salaires : 

Le SNPTES demande depuis plusieurs mois l'actualisation des grilles de rémunération des CDD afin qu'elles soient revalorisées au même titre que celle des titulaires. Actuellement, certains indices de rémunérations de contractuels ne permettent pas de verser le SMIC. Un complément est versé aux collègues concernés pour atteindre le salaire minimum. Pour le SNPTES il n’est pas acceptable de continuer de rémunérer des personnels précaires au plus bas des grilles de salaires.  

Le président nous annonce une révision complète de la charte des contractuels qui prendra notamment en compte nos revendications de grilles de rémunérations. 

L'objectif de cette nouvelle charte sera un meilleur accompagnement des contractuels dans leur projet professionnel notamment en matière de formation. 

Le SNPTES a insisté sur les mesures d’accompagnement des contractuels notamment en matière de formation et de perspective de carrière. 

 

  • Prime d'encadrement de fin d’année : 

Le SNPTES est saisi par des collègues demandant plus de transparence sur le mode d'attribution des "primes d'encadrement" de fin d'année.  

Le président nous répond que chaque année le rectorat demande de préciser les critères d'attribution du CIA. Celui-ci correspond à l'ensemble des primes versées en fin d'année (primes de fin d'année et primes d'encadrement). 

Dans le but de pouvoir verser ces primes, les services de l'université travaillent sur une fusion des critères d'attribution du CIA tout personnel confondu. 

 

  • Forfait mobilités durables : 

Le SNPTES a renouvelé sa demande de mise en place du forfait mobilité durable pour l’ensemble des personnels de l’uB. A ce jour nos collègues du rectorat, du CNRS et de l'INSERM bénéficient déjà de cette mesure incitative à la pratique du vélo pour les déplacements domicile/travail. 

Le président nous annonce que ce forfait va s’appliquera à partir de septembre 2021. Il nous précise également qu'un événement spécial de lancement de ce forfait "vélo" aura lieu en septembre avec distribution d'accessoires de vélo aux couleurs de l'Ub. Cette annonce a été validée récemment par un vote au CA. 

 

  • Mobilité interne filière AENES : 

Le SNPTES informe le président sur le manque de communication concernant les postes vacants ou susceptible de l’être pour la catégorie A. 

Le président nous précise qu'à sa connaissance les postes sont publiés sur l'intranet. Il nous signale que comme pour les concours une plus grande diffusion serait préférable. 

 

  • Pont de l'ascension : 

En fin de réunion le SNPTES aborde le pont de l'ascension imposé par l'Université.   Le président reconnait un problème de communication, l'objectif premier étant de faciliter à tous les personnels qui le souhaitent de pouvoir faire le pont. 

Il précise que l'an prochain un calendrier universitaire sera établi bien en amont. 

vendredi 31 janvier 2020

Election aux conseils centraux de l'uB

Pourquoi voter SNPTES ?

Élections uB du 4 février 2020

Le SNPTES présente des listes de candidats pour les 3 conseils centraux de l’uB : CA, CFVU, CR. Dans une université pleine de projets et d’ambitions, il entend veiller à l’intérêt et à la défense des personnels et tendre vers une meilleure reconnaissance de chacun en toute transparence et équité.

Le SNPTES est un syndicat indépendant de tout mouvement politique et religieux. Ce principe d'indépendance se décline, au niveau de l’université, vis-à-vis des équipes présidentielles. Cela ne l’empêchera pas le moment venu, après avoir auditionné les candidats à la présidence de l’université et analysé leur programme de participer à l’élection du président de l’Université de Bourgogne. Le SNPTES est un syndicat qui favorise le dialogue social productif, plutôt que la contestation systématique et stérile.

C’est grâce à cette indépendance et ce mode d’action que le SNPTES, dans un contexte compliqué et contraint, a obtenu des avancées au cours du mandat qui s’achève. L’augmentation des primes, des revalorisations pour les personnels contractuels ou la mise en place de groupes de travail et d’actions spécifiques, pour promouvoir et améliorer les conditions de vie au travail. D’autres propositions ont été portées, mais certains administrateurs ou la gouvernance ne nous ont pas toujours suivis. Ce travail est donc à poursuivre et soyez assuré que le SNPTES continuera de porter des revendications telles que :

  • l’ouverture du télétravail à tous les demandeurs (y compris pour les collègues BIATSS travaillant sur des applications de gestion),

  • des campagnes d’emplois ouvertes, qui permettent une résorption de la précarité,

  • des concertations en amont des propositions de restructurations éventuelles,

  • la révision de la politique indemnitaire qui nécessite une remise à plat pour plus d’équité,

  • des revalorisations pour les personnels contractuels par l’alignement systématiquement sur les indices de rémunération  des grilles des titulaires lorsque celles-ci évoluent,

  • la fin de la limitation à 3 années maximum de contrat pour permettre plus de stabilité et dans l’intérêt de l’ensemble des collègues titulaires, contractuels eux-mêmes et des services.

Contrairement à ce que peut laisser penser le flyer promotionnel des élections du 4 février 2020, les électeurs ne sont pas appelés à élire le « futur président », mais les membres qui les représenteront pour la période 2020-2024 à travers les conseils centraux. Seuls les élus du CA auront voix délibératives pour élire le futur président. Dans ce contexte et afin d’obtenir un maximum de suffrages, certains candidats ont tendance à approcher le SNPTES pour s’assurer des éventuels suffrages qu’il pourrait leur apporter. Par exemple, en proposant de signer un « accord de gouvernance », ou par d’autres moyens. Le SNPTES s’il entend discuter avec les candidats à la présidence, refuse toute tentative de tractation en sous-main au risque de perdre son indépendance et de ne plus pouvoir défendre les intérêts des personnels.

Une forte représentation du SNPTES vous garantira la meilleure défense de vos intérêts en toute indépendance vis-à-vis de l’équipe présidentielle de l’Université de Bourgogne. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons de bien vouloir nous renouveler votre confiance, mardi 4 février 2020.

Votez et faites voter massivement pour les listes présentées par le SNPTES.

Candidats SNPTES au Conseil d’Administration :

CA
Collège BIATSS
(6 sièges à pouvoir)

Cédric CLERC

Michaele HERBST

Claude MOINE

Christine RAFFESTIN

Bruno BERTI

Catherine POTIN

Candidats SNPTES à la Commission de la formation et de la vie universitaire :

CFVU
Collège BIATSS
(4 sièges à pouvoir)

Philippe VIGNERON

Anne MONTMAYEUR

Jean-Marc DACHICOURT

Myriam SEGURA-PINEIRO

Candidats SNPTES à la Commission de la recherche :

Collège 3 :
Autres Docteurs

secteur 3 + 4
(3 sièges à pouvoir)
Collège 5 :
Ingénieurs et Techniciens

(3 sièges à pouvoir)
Collège
des autres personnels

(1 siège à pouvoir)

Céline MADON

Yves BALLAY

Stéphanie YOUSFI

Frédéric HERBST

Anissa BELLAASSALI

 

Mélinda BIZRI

Matthieu ROSSÉ

 

mercredi 15 janvier 2020

Revalorisation salariale des personnels contractuels de l’uB.

Le SNPTES, fidèle à ses valeurs a revendiqué et dénoncé les inégalités à l’uB. Le SNPTES a ainsi obtenu des revalorisations pour l’ensemble de nos collègues en CDD et en CDI, alignant les indices de rémunération sur les premiers échelons des grilles de fonctionnaires. Force est de constater que malgré la mise en place d’un plan de retour à l’équilibre financier à l’uB ces dernières années, nos doléances aboutissent.

De plus, le SNPTES a proposé à la présidence et aux administrateurs d’inscrire dans la « charte des contractuels » ou dans un règlement intérieur (que nous attendons toujours) le principe d’un alignement automatique pour les personnels contractuels à chaque revalorisation des grilles de titulaires. Quitte à avoir une charte, autant que celle-ci apporte quelques garanties à nos collègues.

Il s’avère qu’au 1er janvier 2020, en application du PPCR (plan de revalorisation indiciaire des fonctionnaires) certaines grilles (catégorie C et A) ont connu des améliorations. Le SNPTES exige que ces revalorisations indiciaires soient appliquées à nos collègues contractuels, dans un souci d’équité. En inscrivant le principe d’automaticité de ces alignements, les personnels contractuels pourront également bénéficier des ajustements de grille prévus pour 2021.

Cette proposition sera portée lors du conseil d’administration du 22 janvier 2020. S’il n’obtient pas satisfaction de ce simple principe, le SNPTES en tirera les conséquences et mènera des actions pour la défense des personnels contractuels. Dans le même temps et pour rappel, le SNPTES défend l’idée d’un plan de titularisation afin de résorber la précarité croissante dans notre université et exige un repyramidage afin de mettre en adéquation le profil du poste et le niveau de recrutement.

mercredi 27 novembre 2019

Communiqué revalorisation indemnitaire à l'uB

Cher-e-s collègues,
Cela n’est pas une surprise, l’analyse des taux de primes versés à l’ensemble les personnels de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation (MESRI) révèle la faiblesse de nos rémunérations au regard de ce qui est servi dans le reste de la fonction publique. Le SNPTES (première organisation syndicale au comité technique ministériel) participe actuellement à des négociations avec la Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) du MESRI dans le cadre du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). L’objectif est d’obtenir des taux de primes alignés sur les taux interministériels les plus favorables, pour tous, à corps comparables. Cette mesure est un élément essentiel pour l’attractivité de nos métiers : BIATSS, enseignants-chercheurs, chercheurs et ITA.
C’est dans ce contexte que s’est tenu, à l’université de Bourgogne, un groupe de travail (GT) concernant les revalorisations indemnitaires des personnels BIATSS. Alors que la mise en place du RIFSEEP, a permis au SNPTES d’obtenir de la gouvernance de l’UB un alignement vers le haut des primes versées aux personnels BIATSS de catégorie B et C toutes filières confondues (AENES, ITRF, BIB, sociaux et de santé), les nouvelles propositions de l’administration visent aujourd’hui à tout déconstruire.
Pour le SNPTES, les revalorisations des primes pour 2020, doivent concerner l’ensemble des personnels BIATSS, conformément à la politique menée par l’université depuis plusieurs mandats. Recréer des différences et des iniquités ne serait pas un bon signal.
Le SNPTES demande donc de prévoir au budget 2020 une enveloppe pour revaloriser les primes en conservant des montants équivalents à l’ensemble des personnels, notamment pour les personnels de catégorie B et C (comme c’est le cas actuellement).
Par ailleurs, le SNPTES continu de revendiquer l’alignement de l’ensemble des catégories A sur les taux le plus favorable (actuellement ceux versés aux Attachés de la filière AENES). A corps comparable, il n’est pas acceptable de faire de telles discriminations salariales entre les personnels.


Des marges de manoeuvre existent !


Notamment, en réduisant le nombre de vice-présidents délégués ou chargés de missions (l’uB est 8e au classement des universités ayant le plus de VP). Ou, en distribuant plus équitablement l’enveloppe réservée aux « primes d’encadrement » versée en même temps que les primes de fin d’année : entre 800 en 1800€ pour 77 personnels, soit une enveloppe d’environ 80 000€ supplémentaires versée à ce faible contingent de collègues déjà servi par des montants mensuels supérieurs en raison de leurs fonctions et responsabilités reconnues dans le cadre de la mise en place du RIFSEEP.
La gouvernance évoque fréquemment le niveau des indemnités servies aux personnels BIATSS au regard de ce qui peut se pratiquer ailleurs (dans d’autres établissement du MESRI). C’est également l’argument avancé pour les primes de fin d’année (en forte baisse depuis 3 ans). A la lecture des enquêtes menées par le MESRI, force est de constater que les personnels de l’uB ne font pas partie des mieux dotés. Que dire de la précarisation croissante et de la gestion des personnels contractuels à l’uB ?... Un nouveau déséquilibre entre les filières serait un signal négatif de plus. Les personnels BIATSS dans leur ensemble doivent être reconnus. Les beaux discours de fin d’année remerciant les personnels pour leur investissement, c’est une chose, mais reconnaitre le travail accompli, les compétences, l’engagement de l’ensemble des personnels par des salaires décents (titulaires ou contractuels) est une nécessité.
Pour en revenir au GT du 15/11/2019 et aux revalorisations indemnitaire 2020, la direction propose de ne revaloriser que deux filières (AENES et Sociale) et présentait deux propositions. Pour ces filières, la première proposition portait sur une augmentation globale de 4% pour l’ensemble des catégories A, B et C. La seconde sur une répartition différentielle par catégorie : 5% pour les C, 4% pour les B, 3% pour les A. Les participant semblaient être sur une validation de la seconde proposition. Mais la gouvernance nous présente l’autre projet dans les documents préparatoires au CT du 28 novembre 2019.
Pour toutes ces raisons, le SNPTES s’opposera au projet proposé par la gouvernance au Comité Technique de l’uB du 28 novembre 2019. Ce projet propose de désorganiser, d’amplifier les écarts entre filières ou d’en créer de nouveaux. Ce projet ne prend à aucun moment en compte les revendications du SNPTES :


La revalorisation globale et significative des primes versées à l’ensemble des BIATSS.


Vous l’aurez compris, nous ne nous opposons pas aux faibles revalorisations proposées (qui font une fois encore la part belle à l’unique corps des attachés), mais nous constatons que le compte n’y est pas ! Après avoir ponctionné l’enveloppe indemnitaire de fin d’année (sous couvert de plan de retour à l’équilibre, mais prenant soin de préserver les primes d’encadrement), la gouvernance souhaite créer de nouveaux déséquilibres et accroitre les inégalités. Cette politique de retour en arrière, à l’heure où la nécessité de revalorisation est mise en avant par le ministère ne peut être acceptée. Le SNPTES revendique d’être entendu sur ces questions et demande l’ouverture de vraies négociations.

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